• Après la tempête sentimentale brisant les vitraux de notre cathédrale intérieure, il est parfois essentiel de s'exiler là où règne la Symphonie du Temps. Ce texte a pour objectif de dissiper la poussière provoquée par le chaos émotionnel. Quelques douces notes mélodiques au lointain, accompagnant le silence régnant. il s'agit également sur Chant des Vents. Ce chant capable de vider l'esprit après l'affrontement des maux intérieurs.


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  • Horse Love Score II : Le Corbeau Blanc (d'après "The Scrarecrow" de Avantasia​)

    Dédié à X​, Ce texte est la conséquence de la découverte de la cathédrale Sinistrâmes par les villageois de Sant-Queva-Saprés. Il s'agit d'un débat entre les protagonistes les plus importants du village afin de comprendre pourquoi le Cheval Noir du Cauchemar a quitté la région, et d'essayer de comprendre ce que cela déclenchera pour l'avenir du village. D'une certaine façon, ce texte explique pourquoi Arkanor a quitté la région de Sant-Queva-Saprés. Assurément l'un des textes les plus personnels sur ce recueil, son rôle principal reste néanmoins de répondre au texte "Cheval-Fée Bayard". Car si "Horse Love Score II" permet d'expliquer la disparition du Cheval Noir et les conséquences de cela, le texte "Cheval-Fée Bayard" répond en résolvant ces mêmes conséquences afin de permettre qu'une nouvelle page se tourne sur Sant-Queva-Saprés. Un texte profondément personnel répondant à un autre dédié à un conte médiéval primordial de l'Europe de l'Ouest, les deux étant d'une importance capitale pour le recueil.


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  • Sinistrâmes (d'après "Ravenhead" de Orden Ogan​)

    Assurément l'un des textes les plus importants du recueil. Depuis mes premiers textes sur Lacrimatica​, je définissais ce trésor enfermant nos sentiments et émotions les plus pures, caché profondément en nous, comme une cathédrale à cause du caractère "sacré" que représentent nos sentiments. Prier et honorer ces sentiments et émotions revient, d'une certaine façon, à nous permettre de mieux les canaliser. Sinistrâmes renferme les secrets des émotions et sentiments perdus, reliques d'un culte lié à Luna, déesse du Désespoir et de la Solitude. Or, dans ce texte, l'idée de religion n'est pas du tout mise en avant, bien au contraire, c'est surtout la notion et mon optique de l'Exploration Urbaine (communément appelé "Urbex"). Et oui, ici, j'évoque très peu les origines de Sinistrâmes car j'en aurais bien d'autres occasions dans mes futurs livres et textes, mais le texte et surtout dédié à ce que l'on ressent lorsque l'on explore un lieu abandonné chargé d'une histoire qui nous est inaccessible. Nous sommes témoins de murs nous racontant quelque chose de fort mais que nous ne parvenons pas à comprendre, à lire. Explorer un lieu et similaire à lire une histoire sans qu'aucun mot ne paraisse devant nous. Et dans la majorité des cas, effectuer des recherches n'apporte pas spécialement des réponses. Sinistrâmes ouvre l'histoire du recueil par son propre mystère, sa propre histoire cachée. C'est par le biais de ce passé nous étant inaccessible que le présent de ce conte commence.


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  • Préface - "Arkanor -Fantasia Gothica- Tous les Anges Doivent Mourir"

    16 Janvier 2015. Orden Ogan publie «Ravenhead », leur quatrième album. Les ayant rencontré à Paris en décembre 2012 lorsqu’ils étaient en première partie de Luca Turilli’s RHAPSODY, je ne pouvais m’attendre, à cette époque, qu’un de leur album allait m’apporter un paysage musical suffisamment fort pour me permettre de rédiger un recueil si important pour moi. On peut, d’une certaine façon, dire que ce premier tome de Arkanor –Fantasia Gothica- est une réécriture de « Ravenhead ». Il est de nature, lorsqu’un auteur rédige des textes intimes afin de soulager des plaies intérieures, de s’inspirer d’un même paysage que celui qu’il désire retranscrire. C’est, du moins, ce que l’on persiste à nous enseigner. Eh bien, il semblerait que ceci ne soit qu’une fausse opinion. L’inspiration ne se cherche pas, elle se trouve toujours là où l’on n’en a pas forcément besoin. D’ailleurs, Seeb lui-même aurait avoué (lors de son interview qu’il a accordé à Radio Metal à l’occasion de la sortie de Ravenhead) qu’il écrivait des textes joyeux lorsqu’il était déprimé, et inversement. Mais lorsqu’on s’approche un peu plus de son processus d’écriture et de composition, on s’aperçoit que « Ravenhead » n’est pas l’œuvre d’une vie, mais simplement une excellente publication. De là, je me suis demandé : Pourquoi un simple album, si bon soit-il sans qu’il ne dégage la moindre émotion la plus intime me concernant directement, me procure une telle nécessité de devoir le réécrire en ce recueil si important pour moi ? Je pense qu’ici, tout n’est que question de paysage musical, et non de textes émotionnel et personnel. D’ailleurs, à ce propos, rédiger un texte personnel m’a toujours insupporté. Mais vivant dans une région riche en paysages enchanteurs et cachant d’anciens contes fabuleux, je pense que c’est ce détail-là qui a fait palpiter en moi cette fascination envers « Ravenhead ». Car l’album narre des contes inventés par le groupe ainsi que des histoires véridiques. Et la Normandie détient un paysage identique à celui que reflète musicalement « Ravenhead ». En lisant et en écoutant l’album, j’avais cette fascinante et heureuse impression de redécouvrir la Normandie médiévale par le biais des merveilleux contes qui enchantaient ou terrorisaient les animaux, femmes et hommes de la région. « Ravenhead » propose un voyage dans une contrée perdue d’Angleterre où se lient mystérieux contes d’horreurs en une triste époque médiévale. Arkanor –Fantasia Gothica- joue pour moi, le même rôle qu’Avantasia pour Tobias Sammet : Un univers intime dans lequel nous y emprisonnons nos émotions les plus fortes et douloureuses en rédigeant des histoires et en peignant des paysages lyriques.

     « Arkanor » a, depuis ces trois longues dernières années, été ma roue de secours pendant chaque difficile période. Tous êtres en tous mondes ont traversé à un moment dans sa vie cette même période atroce d’épuisement spirituel, de remises en questions incessantes, de troubles intérieurs si douloureux ayant parfois la capacité de détruire notre propre santé… Et pour nous sortir de cette situation, il vous a fallu trouver la clé d’un voyage spirituel initiatique ayant pour objectif de vous faire évoluer et murir. Qu’importe la personnalité et l’identité, nous avons été et sommes des âmes perdues à un certain moment donné. Et Arkanor a été pour moi l’aube de mon Voyage Initiatique Spirituel.

    Ne voyez pas dans cet ouvrage un dépotoir à larmes et sentiments. Non, cela fait un moment que je me suis lassé de cela. Tous les précédents recueils sous le titre de « Arkanor » ont été des histoires sombres cachant des faces de ce que je suis. Le but n’est pas de montrer ce que je suis, mais de raconter le voyage qui me permet d’oublier ce que je suis. Ainsi, Les recueils précédents (« Black Horse », « Nightmarius », « Quauquemairius », « Life, Love is killing me ») racontaient l’histoire du Cheval Noir Arkanor, originaire du monde féerique d’Alphasia, mais défiant les lois de l’espace-temps pour apparaître dans des mondes parallèles où sa présence perturbe des limbes de vies.

    Ainsi, l’histoire de cet ouvrage raconte le récit d’un petit village coupé du monde en Normandie. Sant-Queva-Saprés est son nom. Le Cheval Noir du Cauchemar Arkanor errait dans le bois du village, ce qui empêchait aux enfants de bien dormir à cause de terribles mauvais rêves. Les marécages étaient d’un silence inquiétant et semblaient garder des sombres secrets liés au village. Mais malgré l’atmosphère inquiétante qui régnait sur le village, les habitants n’étaient jamais malheureux. Ils étaient le reflet de ce paysage décoloré et vide de vie et jamais il n’était question ni notion de tristesse et mélancolie. Car sachez que ce n’est pas parce qu’un esprit est vide de lumière qu’il est abattu.

    Mais un jour, le Cheval Noir du Cauchemar Arkanor se retira, et le quotidien de Sant-Queva-Saprés changea…

    Les vieux contes du folklore normand avaient réveillé leurs créatures qui craignaient le Cheval Noir…

    Puis, une mystérieuse cathédrale en ruine apparue dans les bois. Les villageois la nommèrent Sinistrâmes.


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